Passage évoque la rencontre entre des chemins de vie qui se rejoignent, se dispersent, pour mieux s’envoler.
Le projet Tempo! Avec l’Esat Cité Jardins, à Suresnes, nous avons entrepris une collaboration pour profiter d’un arrêt d’activité pour cause de travaux pour développer une compagnie de danse.
Nous avons identifié 14 travailleurs dont le potentiel artistique est fort et ils se voient proposer une formation à la danse bâtir sur les fondamentaux de la danse et adaptée au potentiel de chacun. Une belle aventure a commencé début 2021 qui s’étalera sur 2 ans avant les premières représentations.
Un projet qui se construit au quotidien avec la direction de l’Esat et le dynamisme et l’implication des participants.
C’est l’opportunité de renforcer la démarche pédagogique de l’Association pour aller encore plus loin dans les enseignements lors des ateliers pédagogiques et dans la création artistique.
En ces temps de confinement à répétition, nous avons pu maintenir environ 60% des ateliers en lien avec les établissements. Au terme du 1er confinement, vous avez pu voir le travail fait à distance avec des propositions artistiques fournies par les professeurs de LPE reprises par les participants avec l’aide des éducateurs. Depuis les ateliers reprennent progressivement en « présentiel ».
Les mesures sanitaires sont respectés tant dans l’application des gestes barrière, que dans l’adaptation du nombre de pratiquants en fonction de la taille des salles.
Parfois, nous avons divisé les groupes pour faire plusieurs ateliers pédagogiques sur des périodes plus courtes avec des petits effectifs.Nous avons pu inciter un établissement médico-social à s’équiper de purificateur d’air détruisant le virus Covid-19 au bénéfice de ses éducateurs et ses bénéficiaires.
Aujourd’hui, nous entrevoyons une reprise plus général avec 80% d’activité en moyenne.
Nous espérons que tout redeviendra normal à la rentrée de septembre.
Comment la danse peut transcender le handicap, découvrez le portrait de Gladys Foggea.
Gladys est danseuse professionnelle et paraplégique. Par le biais de son duo avec le danseur à l’opéra de Paris Maxime Thomas, elle nous prouve en toute simplicité que la danse peut transcender le handicap. Portrait à retrouver dans OH MY MAG !
“À l’âge de 13 ans, j’ai été renversée par une voiture. Se retrouver en fauteuil du jour au lendemain, on pense que la danse n’est plus possible”.
Mais Gladys n’a pas abandonné sa passion et c’est grâce à la danse qu’elle s’est réconciliée avec son corps.
Le handicap est un sujet rarement traité au cinéma. Il requiert beaucoup d’humanité et de bienveillance, sans faire de compromis sur les messages à porter. parmi les handicaps, les troubles du spectre autistique, aux formes multiples sont souvent incompris. Pourtant, avec Hors Normes, les cinéastes Olivier Nakache Eric Toledano ont réussi un exercice difficile : parler de ce handicap avec justesse, sans tomber dans les clichés.
Après Le Sens de la Fête, dans la lignée d’Intouchable, le tandem Nakache-Toledano renoue avec son intérêt pour le cinéma social. Hors Normes retrace l’histoire de Bruno et Malik, magnifiquement incarnés par Vincent Cassel et Reda Kateb, deux travailleurs sociaux qui s’occupent d’enfants et de jeunes adultes autistes.
Tour à tour touchant, émouvant, drôle mais aussi triste, sans jamais tomber dans le pathos excessif, Hors Normes interroge la société sur sa façon d’intégrer les enfants et adultes autistes. Le film réussit le pari d’immerger totalement le spectateur dans le quotidien de ceux qui s’investissent auprès des enfants et adultes autistes, qu’ils s’agissent des professionnels, des soignants , des éducateurs et des familles, mais aussi dans la vie courante des personnes autistes. Parfois, leurs troubles sont tels qu’aucune institution spécialisée ne peut les accueillir.
Très documenté, ce film militant est inspiré de l’histoire vraie de Stéphane Benhamou, ami des réalisateurs et fondateur de l’association le Silence des Justes, qui vient en aide depuis plus de 20 ans aux enfants et adolescents atteints d’autisme sévère.
Au-delà de la réalisation et du jeu des acteurs, ce film est avant tout un film nécessaire qui met en lumière la diversité de l’autisme et l’existence de cas difficiles, moins connus que l’autisme Asperger souvent mis en avant. Les troubles du spectre autistique recouvrent en effet des réalités extrêmement différentes, qui sont cependant de mieux en mieux reconnues tant par les soignants que la population de façon plus générale.
L’autisme est une pathologie pour laquelle il n’existe pas encore de traitement permettant la guérison à proprement dit. Toutefois, une prise en charge globale des personnes autistes dès leur plus jeune âge permet d’améliorer en général leurs capacités à interagir avec le monde et s’y adapter. Le parcours de soins, selon la nature des troubles, ainsi que la diversité des expériences permettent de suivre chaque patient et de les aider à progresser dans les étapes de leur vie.
Pour en savoir + sur l’autisme : https://www.autismeinfoservice.fr/
Selon la sévérité du trouble du spectre autistique, l’autisme impacte plus ou moins fortement la vie de ceux qui en sont atteints et leur famille. Hors Normes contribue à lever le voile sur ce handicap aux contours multiples, sur l’implication des professionnels qui interviennent aux côtés des autistes, professionnels de santé et associations et sur leur insertion professionnelle. Pour améliorer la qualité de vie des personnes présentant un trouble du spectre autistique et pour leur offrir des expériences de vie plus riches, des actions comme celles de La Possible Échappée, au travers de la pratique artistique dans ses ateliers pédagogiques, sont plus que nécessaires.
La Possible Échappée intervient dans des établissements qui accueillent des personnes atteintes du spectre autistique.